Samedi 01 Aout 2015 / Du Lac de
l’Oule au Laquets de Port Bielh
Il n’a pas plu de la nuit, juste
quelques gouttes tôt ce matin, le ciel à même été clair dans la nuit… Ce matin,
la brume est revenue donnant à cette foret un air de foret nordique. La pluie
et les orages semblent définitivement passés pour cette fois. Il faudrait juste
que ça se dégage.
Petit-déjeuner, un brin de
toilette, rangement, pliage ; Ah ! super ! la toile n’est que peu mouillée, je
l’éponge dessous puis dessus et je la range dans mon sac. Pascale aussi est en
cours de pliage, elle prends son petit dej, termine son sac et nous partons.
Direction le lac de l’Oule.
Nous arrivons à la passerelle et
prenons son rivage Est en direction du Sud vers le refuge. La brume lui donne
des airs de Loch , mais pire, la visibilité tout en étant encore bonne cache
les montagnes qui l’entourent. Il va
falloir faire avec.
Nous croisons les éleveurs en
train d’évacuer la vache imprudente, et continuons. Bientôt nous arrivons au
chalet refuge et nous en profitons pour faire le plein de nos gourdes au
robinet. Hélas, la visibilité nous cache la vallée en contrebas et toujours la crête d’Estoudou…
Nous traversons le barrage et
remontons le rivage Ouest jusqu'à l’embranchement du GR10 vers le col
d’Estoudou. Il y a pas mal de vaches sur
ce coté du lac, et certaines ne sont pas vraiment décidées à nous laisser
passer, je me méfie toujours des vaches en liberté… Nous arrivons à
l’embranchement et attaquons la montée. Je reste vigilant, l’an dernier j’étais
monté en direct en m’agrippant aux racines et aux branches…alors cette année,
je ne voudrais pas recommencer.
Pascale est passée devant, et justement alors qu’il faut traverser le torrent, je reconnais l’endroit où j’avais du me tromper et nous corrigeons notre itinéraire… Le sentier quitte le bord du torrent pour monter plus à sa gauche dans des lacets assez facile. Nous atteignons la lisière du bois, mais même si le profil est moins raide, il reste encore 200 mètres pour atteindre le col.
Pascale est passée devant, et justement alors qu’il faut traverser le torrent, je reconnais l’endroit où j’avais du me tromper et nous corrigeons notre itinéraire… Le sentier quitte le bord du torrent pour monter plus à sa gauche dans des lacets assez facile. Nous atteignons la lisière du bois, mais même si le profil est moins raide, il reste encore 200 mètres pour atteindre le col.
Nous atteignons le col, mais la
brume est toujours présente et masque toute vue, sur le ravin, sur Le Lac
d’Oredon, et sur les crêtes, les cimes et les pics…Déception !!! D’autant
plus que mon programme de découverte et d’émotion est rudement compromis…pffff !
Alors direction le lac d’Aumar,
toujours par le GR10. Seul avantage, il n’y a personne ! Mais bon, ça
aurait été bien de voir autre chose que les sources qui traversent le sentier…
Oh oui, suis déçu… mais que faire ? Attendre ?
Nous arrivons au bord du lac
d’Aumar, et le temps juste ici semble se lever. La bâtisse est même sous le soleil,
sous une percée hélas très localisée. Nous descendons ensuite vers le lac d’Aubert. Arrivé à la
table d’orientation, une éclaircie nous offre une vue sur l’eau Aigue marine,
mais toujours pas sur Ramoun ou sur le Neouveille… des joyaux sans leur écrins.
Bon ça va bien finir par se
dégager, mais pas pour l’instant…et ça risque fort de mettre notre patience à
rude épreuve. Nous allons nous installer entre les deux lacs, là où l’eclaircie
persiste. On va en profiter pour sécher nos affaires et nos tentes et dejeuner.
Et alors qu’on croyait être presque seul, plusieurs groupes vont passer devant
nous… bonjour l’intimité… Du coup, c’est pliage des gaules et on lève le camp.
On va faire le tour par le rivage
Est du lac d’Aumar. Une fois à son extrémité, nous cherchons la piste qui monte
vers le col du même nom, mais un groupe nous passe devant et attaque la montée…
De toute façon, je préfère avoir les groupes devant que derrière…
Nous y allons à notre tour.
Tranquilou, surveillant le moment ou le voile de brume va se lever. Nous
atteignons le col, mais la brume résiste. Au col, nous retrouvons le groupe qui
fait une pause. Nous les laissons partir devant puis nous descendons vers les
lacs d’Estibère.
C’est en remontant au dessus du lac supérieur que la vue se
dégage enfin… la crête apparaît, majestueuse…enfin. Nous montons sur le rocher
qui domine sur la crête qui sépare le vallon des lacs d’Estibere avec celui des
lacs du Gourguet et on va passer un moment en vigie à admirer le massif :
séquence émotion pour Pascale.
Du coup , avec le soleil, le temps
et la chaleur s’est nettement amélioré. Nous descendons sur le lac du Gourguet.
Le groupe à disparu…volatilisé… Je me demande bien par où ils sont partis…
Autour du lac du Gourguet, c’est concours de pêche… Du coup j’evoque mon
intention de piquer une tête dans un lac, à condition qu’on y soit tranquille. En
prime on est en dehors des limites du parc, et donc peu inquiété par les règles
foireuses du bivouac.
Le lac suivant ( celui de Coste Ouiellère ) est envahi par les algues et on l’evite
en coupant a travers juste sous le pic du Gourguet. On va eviter de descendre vers le lac inferieur des
laquets de Port Bielh qui est un peu trop encaissé, le suivant de la série des trois est
accueillant et une belle zone de bivouac se trouve à proximité… Nous posons les
sacs, et direction le lac. C’est là !
Petite
baignade…Il fait beau, l’eau est bonne, bien qu’un peu de vase couvre le fond…
Pascale me suit également et fait quelques brasses… On va ressortir, Pascale va
prendre le soleil, tandis que je vais laver du linge, puis nous allons
installer nos tentes. Nous allons ensuite chercher de l’eau au torrent qui
alimente le lac puis préparer nos diners. Ce soir c’est Pascale qui prépare de
la soupe pour deux… On va manger au soleil sur le talus qui cotoie les tentes,
mais la brume d’un coup va s’imposer et envahir notre bivouac.
Finalement la
brume va se dégager assez vite et libérer le Pic du Cloutou Pic de Bastan (merci Nico) que les derniers
rayons du soleil vont embraser… Superbe moment que de voir les lumières
transformer ce pic en volcan… Par contre, la nuit promet d’être claire encore…
Alors a notre tour, nous regagnons nos tentes pour nous reposer.
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