Jour 2 : De Saint Martin de l’ Albère – Le Perthus- Coll dels Cirerers
Le Samedi 27 juillet 2013
Ce n’est pas sans inquiétude que je
repars ce matin là ; j’ai mal dormi et reste inquiet de voir revenir le
hoquet. Le GR10 a été modifié et passe par une belle piste qui traverse un peu
l’Espagne avant d’atteindre le Perthus. Je n’ai pas vraiment besoin du GPS, et
arrive à la ville frontière sans problème.
Premier achat de pain au raisin et
d’une chocolatine afin de calmer le trop plein de flux gastrique, et je
continue mon chemin qui m’amène jusqu’au fort de Bellegarde.
Je vais laisser mon
sac dans les buissons et faire un tour dans les fossés et les murailles tracées
par Vauban. Après cette courte visite je repars par la piste qui contourne le
vallon desséché, passant à côté de la redoute, de l’ancien cimetière et des
vestiges des ruines romaines le long de
la via domitia.
Il fait chaud et c’est avec plaisir que j’atteins les sous bois
ou souffle un léger vent rafraîchissant Apres le coll de Portells, je descends
sur Las Illas , les illes. Une dernière série de lacet sur un versant couvert
de villas et me voilà arrivé au petit village.
J’ai une envie irrésistible d’une
mauresque que je vais m’offrir au bar du resto du coin avant de m’installer au
coin aménagé pour les piques niques des visiteurs. Pause déjeuné donc, à
l’ombre, eau à volonté et douche possible…
Au moment de repartir, le hoquet
refait son apparition. Après le village je suis la route goudronnée qui va vers
Ceret. Alors que j’avais prévu de
quitter le GR10 et suivre des pistes coupant à travers le massif, l’accès
privé m’en dissuade et je continue donc le GR.
Petit passage à Notre dame du
Bon remède où j’espère laisser mon hoquet, mais hélas, rien n’y fera, pourtant
en quittant la route le GR10 monte direct les 400 mètres jusqu’au col des
Cirerers.
Une fois en haut, je vais m’installer sur un replat presque plat herbeux,
fatigué par le hoquet qui redouble de violence une fois arrivé et un peu
contraint par les nuages qui envahissent les sommets plus loin, dont le Pic des
salines sur lequel j’avais prévu d’aller. Là, il fait encore soleil et je vais
m’installer. Je vais d’ailleurs avoir du
mal à planter la tente, vomissant mon déjeuner en plantant les piquets. Le vent
amène la brume et l’orage ne va pas tarder à se faire entendre au loin.
Sale nuit, je vais encore vomir
trois fois et ne rien manger pour ce diner, l’orage ne va pas passer loin mais
me laissera tranquille.
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