mardi 27 août 2013

De B... à B... ou de Banyuls sur mer à Bagnères de Luchon : Jour 3

Jour 3 :  Du Coll dels Cirerers à Saint Laurent de Cerdans

Le Dimanche 28 juillet 2013.


Nouveau matin, nouveau départ pour ce troisième jour. La brume a envahie les sommets, et la tente est bien mouillée. Le hoquet n’est pas revenu depuis mes multiples vomissement, toutefois, je sens sensible encore le risque de le voir revenir. Plus question d’aller ver le Pic des Salines ; je vais suivre le GR 10.


Le sentier passe dans le sous bois. Il est relativement plat, mais s’élève quand même par des montées successives jusqu'à presque 1300 mètres au coll del Pou de la Neu noyé dans la brume. 

Le chemin va continuer en sous bois et me rapprocher du Roc de France à 1400m, lui aussi invisible et que je vais éviter. Je continue donc, et redescend vers le Coll Cerda. C’est là que je dois quitter plus longuement le GR10 qui lui remonte vers le canigou. Je vais passer plus au sud, le long de la frontière et donc éviter Arles sur Tech et me diriger vers Saint Laurent de Cerdans.


Petite pause sur le plan herbeux au niveau du col et des rencontres. Le soleil est revenu et j’en profite pour faire sécher ma carte légèrement mouillée. Deux jeunes bien affûtés qui se sont lancé sur la HRP et qui eux aussi quittent le GR10 vont faire une petite pause aussi sur le col. Ils vont me précéder sur le sentier et rapidement disparaître  Quelques minutes plus tard, deux autres arriveront du GR10 et feront aussi une pause, mais je vais repartir le premier et descendre vers la Grifa de Baix. Le sentier n’est pas très bien balisé, et je dois demander mon chemin à des jeunes un peu déconnectés s’étant installé dans une sorte de ferme écolo…
Il fait chaud sur le sentier longeant les flancs du massif, particulièrement aride à cet endroit. A la piste, la rivière coule de bassins en bassins et il est le bienvenue. J’y descends juste après le pont, et vais y faire trempette, mais aussi m’installer pour y prendre un gros repas : Spaghettis à la tomate et viande de grisons.

Rafraichi, requinqué, et libéré du hoquet qui ne semble pas revenir ( j’ai arrêté les antibios), je reprends ma route. Je dois suivre cette piste pratiquement jusqu'à Saint Laurent, mais peu après mon départ, je constate que la rivière, la Ribera del Terme, est particulièrement belle et présente de beaux bassin assez profonds pour nager. Il fait chaud, et je vais descendre à la rivière m’y baigner, puis y rester au frais jusqu’à ce que le coup de feu se calme.

Mais il faut repartir, et je me fixe comme objectif d’atteindre Saint Laurent avec comme carotte de m’offrir une grande mauresque bien fraîche  Il fait chaleur étouffante sur la piste carrossable et je vais chercher à marcher à l’ombre, heureusement des sources descendent régulièrement et je m’y rafraîchis copieusement.

J’arrive au terme de la piste et il me reste plus qu’a descendre dans la vallée en suivant La Bivera, mais hélas  le balisage du sentier n’est pas vraiment visible et pas moins de 5 chemins partent de l’intersection où je suis arrivé. Je prends celui qui me semble le plus cohérent et descend.
Hélas, autour du Puig Cubell, il y a une multitude de sentiers et j’ai du me tromper. Je reviens vers le Mas de Noell, complètement à l’opposé de ma direction. J’ai tourné en rond depuis l’intersection. Je sors le GPS et grâce à lui, je vais limiter les dégâts mais c’est avec un gros détour et une bonne heure de marche de plus que je vais arriver à Saint Laurent de Cerdans. 

Direction un bar restaurant où m’attend une mauresque bien fraîche  puis une pizza que je ne pourrais même pas finir. Il est plus de 20h, et repus il me faut à présent trouver un coin pour m’installer. Je vais m’avancer un peu sur le GRP du Tour du Valespir, Ronde du Canigou et trouver un coin dans les bois, proche d’une rivière ou je vais m’installer. Finalement, il va faire bon dans le sous-bois et comme je ne suis pas attaqué par les insectes, je décide de ne pas monter la tente mais de m’installer sur la couverture de survie posée sur un lit de feuilles.
Hélas, dans la nuit, l’orage va venir et passer par le coin avant de repartir. Mais la pluie va tomber, et je vais devoir me couvrir tant bien que mal avec une moitié de couverture de survie le temps des averses. Pas terrible comme nuit, puisque ensuite, les arbres vont goutter lentement, et continuer à mouiller le duvet que j’ai fini par découvrir de la couverture de survie sous lequel j’avais trop chaud. Pas le top comme situation… et encore une nuit pas vraiment reposante.

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