Jour 1 : De Banyuls sur mer à Saint Martin de l’ Albère
Le Vendredi 26 juillet 2013
C’est avec 20 mn de retard que le
train entre en gare de Port la Nouvelle. Il fallait s’y attendre… Pourtant
j’étais prêt en temps et en heure et je suis même passé à la boulangerie prendre une
boule tranchée pour les premiers jours de mon périple.
J’ai déjà trouvé le sac lourd et ce
n’est pas sans inquiétude que je commence cette journée, la première d’un
périple de 19 jours, la journée à ne pas manquer… et ça commence mal.
(Je dois préciser que la veille, j'ai eu une rage de dents ! Apres rendez vous chez le dentiste, celui-ci m'a prescrit des antibiotiques dont j'ai commencé la prise le soir même et le matin du départ... Pas vraiment terrible de partir avec un mal de dents pour un périple de près de vingt jours en pleine montagne...)
(Je dois préciser que la veille, j'ai eu une rage de dents ! Apres rendez vous chez le dentiste, celui-ci m'a prescrit des antibiotiques dont j'ai commencé la prise le soir même et le matin du départ... Pas vraiment terrible de partir avec un mal de dents pour un périple de près de vingt jours en pleine montagne...)
C’est donc avec 20mn de retard que
j’arrive en gare de Banyuls, à 8h30 donc. Direction la mer. Je suis quelques habituées qui s’y dirigent à travers les petites ruelles pentues et j'arrive à la
plage de sable grossier. Quelques photos plus tard, 9 heures, départ en suivant
les balisages blanc et rouge qui rapidement me font quitter la petite ville et
monter sur les coteaux qui entoure la petite baie.
Ça monte déjà, pas encore très fort
et il fait chaud, la mer s’éloigne immanquablement. Ça commence fort et j’initie
ce qui va m’attendre les prochains jours : effort sous un soleil
implacable. Une peu plus haut, des plats réparateurs alternent les montées et
me permettent de retrouver un bon rythme de marche. Une première fontaine coule
et me permet déjà de me rafraichir et de compléter ma gourde que j’ai déjà
vidée.
La montée n’est pas trop
terrible jusqu’au Coll des Gascons,
ensuite le sentier est facile à l’approche du Sallfort. Ça se complique
ensuite, l’ascension devient terrible entre 500 et 700 m. C’est le moment qu’ont
choisis de me croiser ceux qui vont dans le sens contraire vers Banyuls. Il y a
foule même. Il y aura moins de monde ensuite lorsque j’aurais atteint le
sommet ou je m’arrête pour déjeuner.
Il faut redescendre ensuite dans les
pâturages, le long de la frontière, et je vais faire une pause au plus chaud de
la journée juste à côté de la Font de la Macana, à l’ombre des arbres.
Je continue le long de la frontière
ou le vent souffle avec violence depuis l’Espagne, heureusement le chemin
continue dans un sous bois, et lentement monte, passant de 1000 à 1256 m au Pic
Neulos que j’évite un peu, ne tenant pas à monter jusqu’aux pylônes de telecom.
Première entorse au GR10 que je vais continuer à éviter juste après un passage
sur la route goudronnée et en évitant le coll de l’Ullat. C’est à ce moment,
pourtant sur un sentier propre que je vais perdre ma carte, qui va glisser de
ma poche. Je ne vais pas la retrouver, et terminer ma première journée de marche
avec le GPS.
Je vais retrouver le GR10 qui n’est pas bien loin et me mènera
jusqu'à Saint Martin de l’Albère où j’ai décidé de m’installer au terme de
cette première journée. Mais l’ancienne abbaye est privée et n’est pas
visitable.
Je vais rejoindre la petite fontaine
un peu plus bas pour me rafraichir et faire le plein d’eau avant de m’installer
sur un pré à proximité du GR. Finalement j’ai bien marché, en faisant en 10
heures ce que j’avais prévu en 12 suivant le calcul additionnel du dénivelé.
Ce soir Couscous, mais les antibios
me déclenchent à peine couché une crise de hoquet que je vais avoir du mal à
faire passer et qui va bien m’empêcher de m’endormir calmement.
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